etude de marché objet publicitaire
La Fédération française des professionnels de la communication par l'objet (2FPCO) a mené pour la première fois une étude, épaulée par l'institut Ginger, sur les Français et l'objet publicitaire. Cette étude menée en mars 2013 pourrait rapidement devenir un baromètre puisque la fédération entend bien «réitérer l'opération chaque année et affiner les axes de réflexion», indique Cécile Jaquet, présidente de la 2FPCO.
Cette enquête permet de mieux cerner la vision et les attentes des Français en matière d'objet publicitaire. Ils sont ainsi 99% à déclarer conserver les objets publicitaires qu'ils reçoivent. Loin d'être ensuite jetés à la poubelle ou abandonnés dans un tiroir, ils sont utilisés par 81% des Français, le même pourcentage déclarant se souvenir de la marque associée au produit. «Trois bonnes raisons pour insister sur l'efficacité de l'objet publicitaire», se félicite Cécile Jaquet, car celui-ci, pour lequel les investissements sont équivalents à ceux de l'affichage (1,4 milliard d'euros en 2011, selon l'Irep), est bien souvent dévalorisé par la profession. «Pour la 2FPCO, c'est un support qui devrait devenir plus stratégique dans un plan de communication», affirme Cécile Jaquet, surtout lorsque la conjoncture est difficile. Nous devons intervenir plus en amont pour que l'objet publicitaire soit mieux appréhendé.»
Mieux aiguiller les annonceurs
Car loin d'être réductible à un simple goodie, mésestimé par 73% des Français qui affirment en être saturés, l'objet publicitaire peut aujourd'hui prendre une infinité de formes, même si – sans surprise – ce sont les accessoires électroniques ou informatiques qui sont les plus plébiscités. Des résultats clés pour la 2FPCO, qui pourra désormais mieux aiguiller les