Etude de la sensibilité de l'utérus à l'ocytocine
Rappel sur les conditions expérimentales : Cette partie de la manipulation consiste a porter une étude sur la sensibilité de l'utérus à l'ocytocine et à tenter de comprendre les mécanismes de sa « sensibilisation » et de sa « désensibilisation ». Ainsi, à partir d'une solution commerciale d'ocytocine, des doses croissantes de cette dernière seront injectées à l'intérieur de la cuve de travail et les répercussions de cette substance sur la contraction utérine seront mesurées grâce à un montage réalisé à l'intérieur d'un bain thermostaté. Pour conclure, les répercussions de la mise en présence de la progestérone et de l'ocytocine sur cette même contraction utérine sera à son tour évaluée.
Au cours de l'enregistrement, le Capteur de contraction utérine était relié à un Transducer isométrique qui convertissait les phénomènes contractiles en signaux électriques. Ces signaux électriques étaient enregistrables sur un enregistreur classique dont la vitesse de défilement du papier était réglée à 30 cM/heures et les amplitudes de contractions 200 mV/ 10 cM (soit 20 mV/cM).
L'utérus est constitué d'une double structure, à savoir l'endomètre, qui est un épithélium conjonctif et le myomètre qui représente la partie musculaire de l'organe. Dans ce TP, nous nous intéresseront plus particulièrement aux effets générés par certains facteurs endocriniens (ocytocine) et cellulaire (progestérone) sur cette dernière structure. Ainsi, pour mesurer la fréquence des contractions utérines, il faut compter les intervalles entre chaque pic puis mesurer sur la bande d'enregistrement la longueur de chaque épisode de contraction. Les résultats devant être exprimés en contraction par minute, il suffit donc de diviser le nombre de contractions par l'intervalle de temps.
En ce qui concerne les amplitudes de contractions, il suffira de mesurer le hauteur des pics entre le