Etude de cas
1. la tolérance : limité par un pluralisme totale qui détruirait tout lien social
2. l’ordre de droit (libre) = freiheitliche Rechtsordung :
a. libertés individuelles rendent l’individu indépendant des autres
b. légitimité de l’ordre public au lieu de « vérités » religieuse ou philosophiques
c. mais aussi : « tyrannie du droit » à la place de « la lutte sociale avec sa violence contre les injustices »
3. les droits fondamentaux (Grundrechte) :
a. pas de tolérance avec ceux qui veulent abolir la société pluraliste
b. droits de l’homme « universels »
II. L’état n’est pas une communauté de valeurs
p.ex. l’Europe n’a pas le droit de discriminer un pays pour sa politique d’immigration dans le cadre des droits de l’homme
car : Celui qui agit au nom d’une communauté de valeurs se positionne au-delà du droit et opère une relativisation totalitaire des valeurs.
III. Critique du relativisme culturel qui règne dans le scepticisme européen des valeurs
1. Friedrich Nietzsche : le scepticisme des valeurs émane de la morale du ressentiment. La morale platonicienne-chrétienne sert à émanciper les faibles et son enjeux est le pouvoir.
2. Max Scheler : L’estime est basé sur des valeurs (régi par l’utilité biologique) et définie une hiérarchie objective des valeurs.
IV. La communauté des valeurs découle du relativisme des valeurs car : Elle varie selon les cultures car elle est purement volontariste à cause de son origine utilitariste.
V. Les valeurs objectives sont basées sur des intérêts (ME : politiques ?) car : Leur fondement est biologique et ontologique
VI. L’ordre juridique des états modernes (occidentaux) repose sur le libre choix de valeurs fondamentaux :
1. Il est dérivé de l’essence de la personne (droits de l’homme occidentaux)
2. Il vise : la paix intérieure et la tolérance
3. Il produit des valeurs dérivées : p.ex. la participation politique,