Etude de cas Hermes
Une brève histoire d’Hermès
En 1837, Thierry Hermès, harnacheur, s’installe à Paris. En 1880, son fils transfère l’affaire familiale à l’adresse aujourd’hui célèbre, 24, faubourg Saint-Honoré, et étend son activité à la sellerie. Il fournit bientôt les écuries de l’aristocratie internationale en selles et harnais.
En 1918, avec l’avènement de l’automobile, Émile Hermès, petit-fils du fondateur, pressent la mutation des transports et anticipe les nouveaux modes de vie. Il lance des articles de maroquinerie et de bagages « cousus sellier ». Dans les années 1950, Robert Dumas et Jean-René Guerrand, gendres d’Émile Hermès, poursuivent la diversification, tout en respectant l’intégrité de la marque : vêtements, bijoux, montres, agendas, carrés de soie...
À partir de 1978, Jean-Louis Dumas, avec d’autres membres de la cinquième et de la sixième génération, insuffle un nouvel élan grâce à l’apport de nouveaux métiers et à la mise en place d’un réseau mondial de magasins Hermès.. Aujourd’hui, la maison déploie sa créativité à travers une grande diversité de métiers : maroquinerie et sellerie, prêt-à-porter féminin et masculin, chaussures, ceintures, gants, chapeaux, soie et textiles, bijoux, mobilier, tissus d’ameublement, papiers peints, arts de la table, parfums, montres, petit h. De dimension internationale, Hermès s’exprime par une maîtrise industrielle nourrie des valeurs de l’artisanat, dans un cadre familial et un esprit créatif.
Source : Rapport d’activité 2013
Hermès qui a toujours su rebondir par le passé en diversifiant son activité est aujourd’hui à un carrefour important. Victime de son succès, la société attise les appétits de ses concurrents à commencer par LVMH déjà présent dans le capital. L’indépendance de la société est menacée et il faut
qu’elle