Ethude ethique
La première est simple, pour que l’éthique soit efficace, il faut impérativement qu’elle s’applique a tous, et limite donc la recherche scientifique.
Mais si l’on revient à la définition de la science, on constate une légère contradiction dans les termes. En effet, la science a pour but la connaissance du monde qui nous entoure. En résulte immédiatement une contradiction : comment la science pourrait-elle comprendre le fonctionnement du monde si elle est limitée ? Car le but de la science est de « savoir » dans l’absolue, soit d’apprendre ce que l’on ne sait pas ; tandis qu’avec l’éthique, on apprend que ce que l’on veut savoir.
L’éthique peut ainsi être nuisible à la science.
Citons un exemple simple : l’éthique nous interdit de faire des expériences scientifiques sur des êtres humains, mais elle pourrait très bien s’appliquer à des animaux de mêmes. La recherche dans de très nombreux secteurs medicologiques seraient alors grandement ralenti, ce qui provoquerait la mort de nombreux êtres humains.
Autre exemple : l’éthique a été créée afin que les désastres des guerres précédentes ne se reproduisent plus. Mais maintenant imaginons que des scientifiques trouvent le moyen de faire de la fusion froide ; cela permettrait de créer des quantités incroyables d’énergies à moindre cout et avec une très faible pollution. Faudrait-il empêcher cette découverte sous prétexte qu’elle permettrait la création de bombes surpuissantes ? 2) L’éthique n’est pas impartiale, qui l’établit ?
Se pose alors le second problème, qui découle immédiatement ce que nous venons de dire : si l’éthique doit être appliqué a tous, qui sera l’autorité régente de cette éthique ?
Car, afin de pouvoir gérer ce que l’on peut rechercher et ce que l’on ne