Ethique soignante
La morale est un ensemble de règles pratiques qui doivent diriger l'activité libre de l'homme (Littré). Le philosophe Vladimir Jankélévitch pense que la morale commence avec la polarité du Bien et du Mal. Pour simplifier, nous pourrions dire que la morale vise à définir le bien quand l'éthique le rend possible. En comparant l'éthique et la morale qui y inclut les valeurs de chacun, nous pouvons penser que le premier réponds à la question comment vivre et le second réponds plus sur le que dois-je faire. En philosophie, les jugements de faits sont souvent opposer aux jugements de valeurs. E. Kant précise que « la connaissance de ce qui est ne nous dit pas de ce qui doit être ». C'est pourquoi nous pouvons nous demander jusqu'à quel point nos valeurs influent sur notre façon d'être, notre façon d'agir. Le jugement moral des infirmiers repose sur une éthique du respect caractérisée par le non-jugement de l'autre, le respect de la vie. Tout groupe social ou professionnel, ici le milieu soignant, s'interrogent sur les questions d'éthique, de morale ou de déontologie qui régissent son fonctionnement. La réflexion se base sur trois termes, la morale - l'éthique et la déontologie que je vais mettre en évidence dans la deuxième partie.
Les valeurs citées ci-dessous amènent les soignants à avoir divers points de vue sur les problématiques du prendre soin. Je vais tenter d'expliquer ces valeurs afin de pouvoir mettre en évidence la problématique de l'éthique soignante.
1 – Valeurs vitales – morales – intellectuelles – affectives
Les valeurs vitales sont liées à la santé, la vie, le bien-être et au plaisir. L'attachement à la valeur vie se traduit par la