Est-ce que d’après l’auteur, on peut toujours partager ses sentiments ?
L’auteur utilise les termes « histoires » et « épisodes » (l.9) pour désigner la réponse de l « ami » ce qui donne l’impression d’assister à un spectacle, les rôles ont donc été échangés le « on » qui était le narrateur car il avait le besoin de parler à un proche devient finalement spectateur du récit de son ami. Cet égocentrisme dont fait preuve le proche du « on » peut alors entrainer de nouvelle embûche au partage de sentiment. L’auteur utilise l’adjectif « décontenancé » pour qualifier l’état intérieur du « on » après que son interlocuteur ait négligé son épanchement, mais …afficher plus de contenu…
En effet ces expériences personnelles constituent un danger au partage des sentiments car elles installent une rivalité et en viennent à limiter le possible partage des sentiments car puisque tout le monde ne vit pas la même chose, s’il faut à chaque fois se référer à une histoire personnelle pour compatir avec un camarade, partager nos sentiments deviendrait une expérience difficile et superficielle car elles imposeraient un cadre qui rendrait le partage des sentiments trop formel. Par ailleurs Scheler évoque un risque qui découle de ces expériences personnelles de la ligne 12 à 14 qui est le fait qu’elles pourraient amener à une hiérarchisation des expériences de chacun en minimisant certaines et en valorisant d’autres et qui nuit au partage des