Est-il juste d’affirmer que le projet proposé par bernard arcand dans abolissons l’hiver ! est faisable ?
La société québécoise postmoderne est une société plongée dans un monde vaste et complexe qui lui offre de très nombreuses possibilités. Ainsi, les Québécois cherchent donc des idées nouvelles, des avenues à explorer pour le bien commun, et ce, dans toutes les sphères de la société. Cette image on la retrouve dans l’essai Abolissons l’hiver !de Bernard Arcand publié en 1999. L’auteur propose un projet qui a comme but d’améliorer la condition de vie humaine durant la période d’hiver. En ce sens, on peut se poser la question si son projet est réalisable. En effet, ralentir la vie pendant deux mois en hiver peut avoir un grand impact sur la santé des gens. De plus, l’idée d’abolir les vacances d’été vient en opposition avec les idées propulsées par la société actuelle.
Développement
Tout d’abord, rester enfermé à la maison deux mois en hiver peut affecter la santé mentale des gens. En effet, durant l’hiver les journées sont courtes et la luminosité moins intense. Le manque de lumière naturelle est la cause de la dépression saisonnière ou « […] le célèbre spleen de l’hiver ». (p. 31) Selon les statistiques, au Canada, « environ 18 % des gens vivraient une "déprime hivernale", caractérisée par un manque d’énergie et un moral plus fragile. Certains individus vivent ce phénomène plus intensément. » (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=depression_saisonniere_pm) Pour certaines personnes, les symptômes dépressifs sont assez sévères significativement pour affecter leur habitude quotidienne. Selon moi, le projet de Bernard Arcand ne tient pas la route même s’il dit que les deux mois de congé représentent « […] une période annuelle de repos et de calme permettant de se refaire une santé et peut-être même de réapprendre la douceur de vivre. » (p.77) De longues périodes de temps passé à la maison durant l’hiver peuvent entrainer pour certaines personnes l’isolement social et l’ennui. Dans des situations prolongées comme celle-ci