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Il est connu depuis 1880, grâce aux recherches d'Alphonse Bertillon sur l'identification des récidivistes. Nos empreintes digitales sont uniques, en tout cas sur certains points : c'est ce qu'on appelle les minuties, c'est-à-dire les lignes, les bifurcations, les ' îlots ', les points, la terminaison des crêtes... bref, l'arrangement spécifique de tous les éléments formant les lignes papillaires qui se trouvent sur nos doigts, arrangement rendant possible une infinité de combinaisons. Qui plus est, le dessin formé par ces lignes sur nos doigts n'évolue jamais. En fonction du niveau de sécurité souhaité, on estime qu'il faut entre 10 et 20 points de correspondance pour certifier une empreinte.
L'enregistrement de l'empreinte
Dans un premier temps, il faut enregistrer la ' bonne empreinte '. L'utilisateur doit poser son doigt sur la surface du système biométrique, qui est un tout petit scanner en silicium qui va prendre une image en noir et blanc de l'empreinte. Elle sera ensuite traitée par un logiciel d'analyse qui va simplifier l'image pour ne garder que ce qui est important, c'est-à-dire les minuties : c'est ce que l'on appelle faire une EDR (empreinte digitale réduite).
C'est le niveau de sécurité qui détermine le nombre de minuties utilisées par empreinte : plus le logiciel d'analyse en enregistre, plus le niveau de sécurité est élevé. Une fois l'analyse effectuée, il faut réaliser un cryptage pour que personne ne puisse avoir accès à l'information. C'est ce que l'on appelle ' l'enrôlement biométrique '.
La lecture de l'empreinte
Une fois la bonne empreinte enregistrée, le système est fonctionnel. Dès qu'une personne pose son doigt sur le scanner biométrique, l'empreinte est scannée, puis soumise à un traitement EDR, comme pour l'enregistrement de la bonne empreinte. Mais, ici, il s'agit d'une EDR en attente, qui est analysée par un programme de reconnaissance et d'identification. Il prend comme référent l'image codée, qui est la clé.