essai
Tout d’abord, d’après le document 1, Aristote se base sur une théorie de la vision nommée EMISSION : pour lui, l’œil émet un rayon lumineux en direction de l’objet ce qui lui permet ainsi de voir cet objet. La figure ci-dessous illustre cette théorie.
D’après le document 2, Alhazen se base sur une théorie de la vision nommée INTROMISSION qui contredit totalement celle d’Aristote : pour lui, l’œil n’est pas capable d’émettre les rayons lumineux envisagés par Aristote. En effet, il avait constaté qu’un objet trop lumineux affectait l’œil en l’éblouissant : il ne serait alors pas logique que ce soit l’œil qui émette un tel rayonnement et qui le blesserait en retour ! De plus, si l’œil émettait des rayons, on pourrait voir la nuit, ce qui n’est pas le cas !
La conception de la vision d’Alhazen consiste donc à dire que c’est l’objet qui émet de la lumière jusqu’à l’œil, ce qui permet à celui-ci de le voir. La figure ci-dessous illustre cette théorie.
La lumière est donc envoyée depuis l’objet sous forme de rayons qui vont traverser successivement tous les milieux transparents de l’œil. L’œil verra nettement l’objet s’il se forme une image de celui-ci sur la rétine, tapissée de nombreux récepteurs tels que les cônes (évoqués dans le document 3) et les bâtonnets. Cette image est ensuite acheminée via le nerf optique vers le cerveau afin d’être reconnue.
Concernant la couleur d’un objet, Aristote pensait qu’elle changeait selon la distance à laquelle se trouve cet objet par rapport à l’observateur. Or, on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien grâce aux travaux de Young et de Marx. En effet, les cônes qui tapissent la rétine sont des photorécepteurs qui contiennent des pigments photosensibles aux