Essai
Introduction
Sous l’apparence d’une scène grivoise dans laquelle le Huron veut assouvir ses désirs sexuels, Voltaire fait une critique indirecte du mariage et des conventions sociales. Il ébauche par la même occasion une réflexion sur la nature des lois.
Lecture du texte
Annonce des axes
Etude du texte
I - Un conte grivois
1 - La brutalité de l’action
La rapidité
Absence de coordination entre chaque phrase
Alternance des sujets d’une phrase à l’autre
Verbe ‘courir’ au début
Juxtaposition de l’action et de la réaction ‘cours et devient’
Soudaineté
Structure du texte : l’action précède la réflexion
2 - Une scène grivoise
Les décors : seul le lit est décrit
Des gestes à double sens :
Mademoiselle de St Yves : combat vertueux
Volonté de se marier
3 - Des personnages stéréotypés
L’Ingénu ou ‘Hercule’ : incarnation de la virilité sauvage
Une jeune fille vertueuse : chaste et pudique ‘en rougissant’ => Mlle de St Yves éprouverait-elle du désir ?
Sagesse de l’abbé : porte-parole de la loi
II - Satire du mariage et des conventions sociales
1 - Deux conceptions du mariage et de la vertu
Le mariage : pour l’Ingénu obéir à la loi naturelle c’est obéir à un caractère sacré
La vertu : pour le Huron, tenir sa parole, suivre ses penchants naturels et être fidèle à soi-même
La raison
‘Nous nous sommes promis au mariage donc je vous épouse’
Pour l’abbé : la loi dépend dans le milieu dans lequel on vit
Loi positive : loi établie par une institution divine ou humaine
Droit positif : ensemble des règles et des droits en vigueur dans un pays à un moment donné
2 - Caricature du mariage bourgeois
Une résistance de convention : hypocrisie de la chasteté demandée aux jeunes filles
Une énumération comique : pour montrer les contraintes à l’union naturelle et la trop grande place laissée à l’argent.
Une jeune muette : on ne demande pas l’avis à Mlle de St Yves (critique des mariages