Essai littéraire.

Beaucoup d’auteurs, ou de critiques, se sont exprimés sur la lecture, en particulier sur ses mérites… En quoi la lecture ferait-elle office de seconde vie ? Malgré quelques contradictions, la lecture bien utilisée permet une évasion, une liberté, une délivrance éphémère sur les problèmes quotidiens de la vie.
Un jour, Marcel Proust a dit : «la lecture est au seuil de la vie spirituelle, elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas».

Pour entrevoir la lecture comme étant une seconde vie, nous nous mettons à la place d’un des personnages de l’histoire que nous lisons. Nous vivons à sa place, nous ressentons ce que lui, héros, pourrait ressentir. S’il semble très heureux, nous le serons aussi. Dans le cas contraire, nous sommes, le plus souvent, comme imprégnés de sa tristesse … Par exemple, dans le roman « Sur la Route » de Jack Kerouac, nous visitons l’Amérique à ses côtés, nous profitons de la vie avec lui, et découvrons ce que nous, en temps normal, ne pourrions même pas apercevoir. Dans un récit comme « Le bonheur des dames » d’Emile Zola, nous ressentons pauvreté et détresse quant à la vie de Denise et de ses deux frères, retrouvés seuls au beau milieu de Paris. Pour « Le Journal d’Anne Frank » nous suivons l’atrocité de la vie difficile d’une jeune fille juive, qui se passe dans le grenier d’un immeuble.
Ainsi, nous découvrons la vie sous des regards différents, grâce à la lecture.

Le voyage… Voilà ce que nous offrent les livres. Dans la peau du personnage, nous visitons de divers pays par les descriptions minutieuses, l’apprentissage des cultures que le protagoniste connait. Nous découvrons la manière de vivre des personnes du monde entier, comme dans « Le lion » de Joseph Kessel : nous explorons l’Afrique et son peuple à travers les yeux du narrateur, qui séjourne dans une réserve naturelle au Kenya. Il nous décrit les paysages par des détails assez précis, nous montre, par ses écrits, le caractère et le mode de vie