L’esprit est souvent défini comme étant le siège de la raison, de l’intelligence, de la volonté et de la conscience. Il forme la personnalité réelle d’un être quelconque et représente alors l’immatériel. Ainsi, le corps est dès lors perçu comme la « demeure » de la notion d’esprit, soit de la personnalité. Il est montré comme matériel et s’oppose donc directement avec l’esprit.
Cependant, sans la présence du corps, l’esprit ne pourrait exprimer ce qu’elle pense.
Ainsi, nous pouvons donc nous demander si la pensée commande l’action ou bien si, au contraire, c’est l’action qui commande la pensée ?
Notre analyse portera tout d’abord sur le fait que l’esprit puisse commander le corps. En deuxième partie, nous verrons que le corps peut à son tour commander l’esprit. Puis nous achèverons par montrer que le corps et l’esprit forment une seule et même chose.

Dans un premier temps, l’homme est perçu comme n’étant pas son propre corps. En effet, l’idée que l’homme puisse être ce qui commande et à la fois être commander est impossible. L’homme ne peut donc pas être son corps puisqu’il le commande déjà. Ainsi, il resterait alors à penser que l’homme ne peut être que son esprit. Pour illustrer notre analyse, on peut par exemple imaginer que l’éducation que l’on reçoit dès notre plus jeune âge nous pousse au fond de nous même, à commander notre corps. En effet, le fait d’apprendre à nous laver, va entraîner le fait à ce que l’esprit commande à son corps de prendre soin de lui. Si on reprend la référence de Platon dans « l’Alcibiade », à la question « qu’est ce que l’homme », Socrate répond « l’homme c’est l’âme ». En effet, il montre donc que « l’homme se sert de son corps tout entier » et qu’ainsi c’est l’esprit qui se trouve être supérieur au corps.
De plus, l’esprit contredit toutes idées qui montreraient que le corps serait supérieur. En effet, l’esprit peut refuser ce que souhaite le corps. Par exemple, un homme faisant la grève de la faim, malgré l’envie de