corons qui sont tous identiques quel que soit le nombre d'enfants qu'elles contiennent. Chaque coron est composé de trois pièces. Ce qui entraîne entassement et promiscuité avec le quotidien des voisins. La misère du logement s'amplifie à mesure que la grève continue puisque les Maheu sont obligés de vendre le peu d'objet qu'ils possèdent afin d'acheter de la nourriture. Au début du roman, avant le début de la grève, les mineurs ont déjà du mal à "joindre les deux bouts", ils ont du mal à acheter suffisamment du pain pour nourrir toute la famille. Les femmes sont obligés de demander à Maigrat de leur faire crédit, de mendier aux riches. La viande est rare et réservée au père car c'est lui qui ramène le plus gros salaire. La nourriture se compose essentiellement de pain et de soupe faite avec les légumes cultivés dans le jardin. Cette nourriture est donc pauvre, peu équilibrée mais surtout elle n'existe qu'en quantité peu suffisante. Mais ceci s'aggrave pendant la grève, ainsi Maigrat cesse de faire crédit et il ne leur reste plus qu'à mourir de faim. La grève aggrave aussi la misère de conditions de vie des mineurs, par le manque de chauffage. Car avant la grève, le charbon leur était donné par la Compagnie, mais une fois que les réserves sont épuisées pendant la grève, il ne leur reste plus qu'à mourir de faim dans le froid. D'ailleurs ce sont les deux facteurs qui causent la mort d'Alzire.

II-MISERE DES CONDITIONS DE TRAVAIL

La misère dans Germinal est aussi présente dans les conditions de travail. Car elles sont extrêmement difficiles par les efforts produits. Ainsi zola écrit : "et cette veine était si mince, épaisse à peine en cette endroit de cinquante centimètres, qu'ils se trouvaient là comme aplatis entre le toit et le mur, se traînant de genoux et des coudes, ne pouvant se retourner sans se meurtrir les épaules (...)". Les mineurs souffrent aussi de l'humanité et de la chaleur comme Maheu dans ce passage : " (...) C'était