Au début de la seconde partie de la scène, Adela n’est pas encore au courant du mariage qui se prépare. Lorsqu’elle apprend la nouvelle, Adela garde tout d’abord son calme, contenant ses émotions. Puis au fil du dialogue, elle devient de plus en plus nerveuse. En effet ? on remarque qu’elle se manifeste par des phrases exclamatives. Elle ne comprend pas le monde dans lequel elle vit et ne peut s’épanouir dans ce monde rangé par les traditions ancestrales. On découvre vite son amour pour Pepe el Romano lorsqu’elle se met à pleurer avec colère (ligne 67). En effet, elle ne comprend pas cet union car sa souer Angustias, agée de 40 ans est la plus vieille, enfermiza et est celle qui a le moins de mérite. Sa déception est d’autant plus grande à l’idée de savoir que Pepe el Romano a choisi sa sœur uniquement pour l’argent qu’elle a hérité de son père, le premier mari de Bernarda. Adela incarne la rébellion et refuse le deuil éxagéré de 8 ans imposé par sa mère. Piensa que no es justo que en sus mejores anos de vida tenga que estar encerrada en casa : « yo no puedo estar encerrada » (l. 67). Adela, la plus jeune des filles est pourtant habituellement pleine de vitalité : traje verde, elle s’occupe des poules, « rien » (l.49). Mais à la fin du texte, elle perd toute sa vitalité, refuse de vivre dans un monde de mœurs et de contraintes y no esta dispuesta a someterse a la tirania materna. Elle veut alors mettre fin à ses jours : « me echaré a pasear por la calle. Yo quiero salir ! » (linea