Equivalence ricardienne
Introduction :
Décider des grandes priorités budgétaires est l’une des principales prérogatives de tout gouvernement. Le budget est une pièce maitresse de la politique économique, en raison de ses effets sur l’allocation des ressources, la redistribution des revenus et la politique conjoncturelle. Il y a peu de désaccords entre les économistes sur le fait que le budget influe sur l’économie. La question est de savoir si cette influence est positive ou négative, et donc, si les gouvernements doivent utiliser ou non le budget comme un instrument de politique conjoncturelle.
Le modèle Keynésien et l’équivalence ricardienne divergent concernant l’utilisation de la politique budgétaire. D. Ricardo, en 1817, dans ses Principes, oppose l’impôt à la dette comme moyen de financer la guerre. Pour lui, la dette a pour effet de gaspiller les ressources en amputant l’épargne privée : Ricardo reprend les thèses classiques contre le financement, par émission d’emprunt des déficits. R. Barro reprend en 1974 le théorème de Ricardo en y ajoutant l’hypothèse des anticipations rationnelles. Il s’inscrit dans le courant de la nouvelle école classique et s’oppose ainsi directement à la théorie keynésienne. Au contraire Keynes, soutient une théorie totalement différente. D’après lui, le marché est livrer à lui-même et n’arrive pas à revenir à un équilibre de plein emploi. Pour un retour plus rapide au plein emploi il préconise une intervention du gouvernement sur les déterminants de la production et de l’emploi. Il utilise ainsi la politique budgétaire, préférée pour agir sur la demande globale en raison de ses effets directs sur l’économie.
On présentera tout d’abord, les théories en question : keynésienne et ricardienne, pour ensuite les remettre en perspective.
Conclusion :
Keynes pour influencer le niveau de demande agrégée va faire des investissements publics. Au contraire Ricardo et Barro issus