e meurs chaque jour davantage... mon âme brule et en cendre, mes braises refusent de devenir ... la fortune en a voulu autrement ... brisé est ce corps consumé par la passion ... une passion qui ne se contente pas de briser mon enveloppe charnelle mais, qui me ronge jusqu'au tréfonds de mon être ... pleurer ! Un luxe auquel je ne peux me plier hélas !... et puis merde répond moi, mon tout agonise hurle il attend un signe un mot un geste... il reste aux aguets espérant que la chaleur l'envahisse le hante à nouveau et chasse ce monstre hideux ce marécage sombre et ce vent froid dont la froideur raserait les montagnes ... flammes et glaces se disputent et flammes en sont affaiblies ... tristes sont mes mots lasse est ma plume ... si mes yeux ne cèdent pas à la peine ma plume elle n'en tolère plus le poids ... mes phrases sont grises, lourdes et elles menacent de s'effondrer ... je suis fatiguée je suis vieille ... mon printemps est devenu hiver ... la chaleur a disparu... la pénombre règne, je rase les murs de peur que l'on me remarque il m'arrive de croiser une ombre on partage sous silence quelques secondes d'amitié puis l'on se quitte coeur enflé et oeil terne. L'on éssai de se convaincre que ce ne fut q'une simple perte alors que s'en est une autre encore une autre à chaque fois non seulement on perd un témoin d'une vie mais l'on perd également une partie de soit et avec un sourire platonique on dit : 1 de perdu 10 de