Epervier
Le premier appareil connaîtra une fin mi-tragique mi-comique le 11 septembre 1928. Après s'être mis en vrille, le pilote Charles Wouters l'évacue pour constater que son appareil est sorti tout seul de son mauvais pas. L'appareil s'écrase tout près de la voie ferrée reliant Bruxelles à Anvers sous les yeux éberlués du mécanicien d'une locomotive.
Le second Épervier fabriqué par la SABCA pour le compte d'Alfred Renard est immatriculé OO-AKN (certificat d'immatriculation n°180) le 28 novembre 1929. Sa mise au point est confiée à Joseph Jeunejean, déjà connu dans les milieux d'automobile.
Il est présenté au concours des avions de chasse d'Evere-Bruxelles le 27 janvier 1930 par le capitaine Vanderlinden. A noter que deux avions étaient également présentés à ce concours, le Dewoitine D.27 à moteur Hispano-Suiza HS.600 piloté par Marcel Doret et le Morane-Saulnier MS.222 à moteur Gnome et Rhône Jupiter VII tandis que les Bristol Buldog II et Avia BH.33 n'étaient pas retenus pour la présentation.
Finalement, et malgré un intérêt certain, c'est le modèle Firefly des Avions Fairey (la Société Anonyme Belge Avions Fairey est la filiale belge de firme britannique Fairey à Gosselies) qui remporta la mise malgré sa participation « hors concours ».
Quant au Renard Épervier, il a été radié du registre civil belge le 4 avril 1932 à la suite d'une lettre envoyée par Alfred Renard aux autorités mentionnant que son appareil avait été vendu à l'Aviation militaire