epahd
Environnement :
J’ai effectué mon stage dans un EPAHD d’environ 150 résidents sectorisés en fonction de leurs degrés d’autonomie et de leurs pathologies, dans le cadre de cette analyse je m’intéresserais plus spécifiquement au CANTOU dans lequel je prodiguais des soins auprès d’une quinzaine des patients atteints de démence sénile et /ou de la maladie d’Alzheimer. Une personne tout particulièrement a attiré mon attention et éveillée ma curiosité. Il s’agit de Madame M. , 99 ans prise en charge par la structure depuis 10 ans pour la maladie d’Alzheimer traitée par Seroplex 10mg (1cp le matin) et par
Temesta 1mg (1cp le soir) à un stade d’évolution nécessitant des soins en milieu fermé. J’avais en charge sur mon poste du matin d’administrer à madame M. 1 patch de Fentanyl 75 renouvelable toute les 72 heures et 1 goutte de Xalatan par jour en collyre dans chaque œil pour le traitement d’un glaucome et 2 pulvérisations de Pecfent 20min avant le passage de la HAD aux alentours de 9 heures en charge de faire un pansement complexe sur un Epithéliomas spinocellulaires étendu de l’oreille à l’œil gauche et englobant la quasi-totalité de la joue pour lequel plus aucune thérapie n’était envisageable, les précédentes ayant échouées.
Description et analyse de la situation :
Suite à l’appel de l’infirmière de la HAD m’avertissant de son passage auprès de Madame M. en début de matinée je me rends pour la première fois au chevet de Madame M. après avoir préalablement récupéré au coffre de la pharmacie le pulvérisateur de Pecfent en respectant le protocole de traçabilité des produits morphiniques. Je trouve Madame M. assise dans le fauteuil de sa chambre en compagnie de ma collègue aide–soignante qui finissait de la peignée après sa toilette quotidienne, elle est souriante et détendue et répond courtoisement à mes salutations. Après m’être présenté et l’avoir informé de l’objet de ma visite afin de recueillir son consentement qu’elle