Environnement psychologique au travail
Le travailleur intellectuel a deux pics de productivité par jour, mais ils ne sont pas de même nature Le matin, la température du cerveau est la plus basse Trois heures après le réveil, nous nous trouvons à l’optimal d’une période de productivité facilitant l’accès à notre mémoire à court terme, celle qui engendre la créativité Quelque temps après le repas de midi, le cerveau est au plus chaud, et ce sont alors les zones facilitant l’expression verbale qui sont favorisées
De ces observations, il découle qu’il est préférable d’organiser les entretiens l’après –midi et de réserver le matin pour la recherche et la production.
Parmi les autres techniques qui améliorent la performance, l’introduction d’une juste dose de « bon » stress doit être privilégiée C’est le principe de l’intéressement ou de la prime de réussite
L’impact des contraintes physiques est souvent rapide et peu réversible, ainsi l’accumulation d’efforts excessifs entraîne des troubles ou pathologies musculo-squelettiques causant un vieillissement prématuré.
I-Les sollicitations psychologiques
Les sollicitations psychologiques ou psychosociales sont les traits de l’activité et de son cadre qui aboutissent au stress si elles excèdent les capacités de l’individu. Elles peuvent être étroitement liées à l’activité (exigences cognitives) ou dépendre de conditions plus larges (responsabilité, peur l’attente de l’erreur, rapports individuels et ambiance de travail notamment), voire très larges comme la crainte d’être licencié.
La psychologie du travail donne lieu ç peu de diagnostics. Certains effets sont tout de même remarqués, comme le brun out (situation de fatigue extrême, particulièrement dans les secteurs sociaux, dans les hôpitaux par exemple). C. Dejours (psychiatre et psychanalyste) montre que l’écart croissant entre les efforts déployées et la rémunération provoquent une augmentation de risques psychiatriques. Plus encore, ce sont les