Entrevue avec une enseignante en adaptation scolaire
Groupe 1
8 décembre 2014
On s’adapte en adaptation scolaire
Dans le cursus scolaire régulier, tout semble figer dans des critères de perfection, le primaire en sept ans et le secondaire en cinq. Qui sont ceux qui y échappent et où sont-ils?
Pour mieux comprendre l’enseignement spécialisé, et surtout l’adaptation scolaire, j’ai effectué une entrevue avec Marianne Lirette, une titulaire orthopédagogue à l’école Margueritte-Bourgeois de Pointe-Claire. Pour atteindre ce poste, Madame Lirette a fait un baccalauréat en adaptation scolaire à l’Université de Montréal. Ce BAC est surtout centré sur la gestion de classe et des divers troubles qui pourraient nuire au parcours scolaire des enfants.
Il existe plusieurs types de clientèle avec laquelle Marianne Lirette pourrait travailler. Le programme qu’elle a suivit n’est pas spécialisé pour un trouble en particulier. Dans le cadre de son poste actuel, elle a une classe DGA, difficulté grave d’apprentissage. C'est-à-dire que tous ses élèves ont une dyslexie-dysorthographique. Cette année, elle a quatorze étudiants âgés entre neuf et douze ans. Elle travaille avec eux de la première année à la cinquième. Il est donc parfois difficile d’accommoder les goûts de tous puisque deux étudiants peuvent voir la même matière, mais avoir trois ou quatre ans de différence. Mme Lirette précise que : «Pour venir dans ma classe, le critère number one, c’est que tu ailles deux ans de retard en français et deux ans de retard en mathématique.» En plus de leur difficulté d’apprentissage, les trois-quarts de sa classe ont un trouble déficitaire de l’attention (TDAH).
On peut donc dire que cette jeune titulaire à une classe assez lourde. Il faut savoir qu’elle est seule pour gérer tout ça. Tous les autres types de classes spécialisés, soit les classes de langages, de déficiences intellectuelles ou de troubles du spectre de l’autisme, ont une technicienne en éducation spécialisé. Marianne Lirette se