Enseignement privé
Le privé catholique est sous contrat avec l'état, c'est-à-dire qu'il est associé au service public d'éducation. Il est tenu d'appliquer les directives de l'Education nationale pour tout ce qui concerne l'enseignement, en particulier les programmes officiels. La réglementation est souvent spécifique pour ce qui concerne la vie scolaire.
Le “contrat d’association” est ouvert à tous les établissements d’enseignement privé s’ils "répondent à un besoin scolaire reconnu". Les enseignements doivent être dispensés selon les règles générales de l’enseignement public. Surtout les maîtres, qui doivent avoir des titres équivalents à ceux du public, sont liés à l’Etat par contrat. La totalité de leur rémunération est versée par l’Etat, y compris les charges sociales. De plus, l’Etat, les départements, les communes doivent prendre en charge une partie des dépenses de fonctionnement.
Ces contrats ont eu un succès foudroyant et mettent fin au caractère “à part” de l’enseignement privé qui est désormais censé participer à la mission de service public de l’enseignement.
Le débat n’est pas simple. Abandonner les subventions à l’école privée qui participe effectivement à la mission d’enseignement est aujourd’hui impossible. Mais traiter les écoles privées de la même manière que l’école publique, c’est la fin du symbole de l’école de la République, école pour tous, et c’est l’un des fondements de la République laïque qui s’écroule. L’école privée a droit à l’existence, certes, mais elle n’est pas l’école de tous.
Enseignement religieux :
le cours de religion entend opérer un travail des représentations religieuses et une confrontation rigoureuse avec les documents de la foi, avec l’histoire du christianisme et avec le témoignage actuel des communautés chrétiennes. Il a pour but d’éveiller chacune et chacun des élèves à une meilleure compréhension de la Foi et de la vie chrétiennes, et de conférer ainsi la possibilité d’y avoir accès librement