Enluminure

1705 mots 7 pages
Enluminure ou miniature

Lettrine enluminée
Les termes enluminer, enluminure et enlumineur apparaissent au XIIIe siècle et sont formés à partir du latin illuminare (éclairer, illuminer, et, au sens figuré, mettre en lumière).
Le terme "enluminure" est souvent associé à celui de "miniature". Le mot "miniature" vient du latin minium, désignant un rouge vermillion. Jadis, le terme s'appliquait, de préférence, aux lettres ornementales majuscules (lettrines) dessinées en rouge sur les manuscrits ; puis le rapprochement (sans fondement étymologique) avec les mots minimum, minuscule, s'est opéré, et la miniature a désigné les images peintes, de petite taille, comparées aux tableaux et aux peintures murales (fresques). S'appliquant à toute représentation de format réduit, le terme a donc désigné également les petites scènes peintes sur d'autres objets que les manuscrits.
On peut donc parler de manuscrits enluminés, de manuscrits à miniatures, et même de manuscrits à peintures, comme le font certains spécialistes, puisque l'artiste chargé de cette part de l'œuvre était nommé pictor au Moyen Âge, pour le distinguer du scriptor (étymologiquement ce terme a donné scribe c'est-à-dire "celui qui écrit", mais copiste est plus adapté pour le Moyen Âge) chargé de la seule copie du texte.
Les types d'enluminure
L'enluminure n'est pas, comme le veut une idée reçue, que la simple lettre mise en couleur par les copistes en début de chapitre ou de paragraphe, permettant ainsi de saisir facilement la structure du texte.
Sur le plan matériel, un ouvrage écrit comporte un texte dont les caractères ont une forme: lorsque l'écriture a une fin esthétique, on parle de calligraphie. L'étude des écritures anciennes est l'objet de la paléographie.
L'enluminure tantôt se mêle au texte et tantôt s'en éloigne, au point même, parfois, de ne plus entretenir aucune relation avec lui. On peut établir les distinctions suivantes, tout en notant leur caractère arbitraire, les artistes mêlant

en relation

  • Illecillewaet
    3606 mots | 15 pages
  • L'enfer de dante montesquis
    2762 mots | 12 pages
  • Johannes vermeer
    269 mots | 2 pages
  • L 'affaire bourdin-fasquel
    430 mots | 2 pages
  • Je mourrai pas gibier, guillaume géraud.
    629 mots | 3 pages
  • document de demarche de soin
    360 mots | 2 pages
  • Compte-rendu didier deaninckx
    891 mots | 4 pages
  • Robert merle
    976 mots | 4 pages
  • L'énigme d Hitler
    470 mots | 2 pages
  • Etalonnage
    2734 mots | 11 pages
  • Richard matheson
    510 mots | 3 pages
  • Problematique du pere ABSENT
    1763 mots | 8 pages
  • COMMENTAIRE COMPOSE : FLAUBERT, L’EDUCATION SENTIMENTALE, Extrait du § 5
    1121 mots | 5 pages
  • Iphigénie
    445 mots | 2 pages
  • Commentaire composé a propos d'horace
    982 mots | 4 pages