L’histoire de l’alcool de la préhistoire à aujourd’hui

L’existence des boissons fermentées comme le jus de raisins ou de pommes remontent de très loin. Mais l’homme des cavernes ne connaît pas encore l’agriculture organisée.
Ce n’est qu’à partir du néolithique que l’homme préhistorique cultive ses terres, il découvre la germination et la fermentation. Les découvertes archéologiques prouvent la connaissance et l’usage des boissons fabriquées à partir de fruits fermentés. Sur les bords du Danemark et dans de nombreux pays nordiques on a découvert dans les tombes des récipients contenant des restes de boissons alcoolisées : bière ou encore meth (hydromel). Dans la Bible, on découvre le passage suivant : " Noé planta la vigne et connut l’ivresse ".
Pour les hommes préhistoriques ces breuvages sont d’ordre divin. Le vin et son ivresse sacrée permettent une alliance avec la divinité qui confère l’immortalité. A l’occasion des fêtes religieuses, les prêtes et les hautes personnalités consomment le vin de fabrication rituel. La célèbre potion magique des druides, consommée avant les grands combats ou encore le vin dans les Balkans qui donne le pouvoir et la virilité de l’ours.

De nos jours les peuples " sauvages " d’Afrique ou d’Amérique Latine gardent encore dans leurs coutumes l’usage initiatique et rituel du vin. La bière d’orge est d’usage courant dans tout le monde. A Babylone on fabriquait 16 sortes de bières différentes. La place des brasseurs est si importante que c’est la seule catégorie sociale exemptée de service militaire, mais aussi la seule acceptée pendant les fêtes des rois.
_ Chez les Egyptiens, on fabriquait et consommait de nombreuses boissons alcoolisées : bière d’orge, vin de dattes et le vin de raisins. Dans la mythologie Egyptienne on trouve de nombreuses utilisations du vin rituel, repas funéraires, festivités. Les Egyptiens connaissent ses propriétés antiseptiques et s’en servent pour abattre leurs ennemis.

_ Chez les hébreux "