Energisant
• C'est devenu un cocktail classique dans les bars et les boîtes de nuit : vodka-Red Bull, du nom du leader mondial des boissons énergisantes. Une canette de ce soda contient l'équivalent d'une tasse à café de caféine, ce qui en fait un met prisé par les étudiants qui cherchent à «tenir» en soirée ou, une fois la fête passée, récupérer plus rapidement. Déjà accusé de nuire à la santé, sans que cela ait été prouvé, ce type de boisson est aujourd'hui soupçonné de favoriser la dépendance à l'alcool, confirme une étude américaine.
• L'étude a montré que les gros consommateurs de boissons énergisantes buvaient plus souvent de l'alcool que les petits consommateurs 142 jours contre 103 par an commençaient plus jeunes et qu'ils en buvaient en moyenne davantage : 6,2 verres contre 4,6.
• «Les jeunes prennent ces boissons pour être en forme avant de faire la fête, puis après pour s'en remettre. C'est d'ailleurs sur cet effet ‘booster' que les marques ont construit leur marketing, résume au figaro.fr Jean-Pierre Couteron, médecin addictologue, président de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie et addictologie. Or c'est la fatigue, le mal de crâne, etc. qui signalent d'habitude que l'on est allé trop loin». Un phénomène à prendre au sérieux quand on sait que «l'adolescence est une des grandes périodes d'entrée dans l'addiction, pour diverses raisons : on est en recherche de sensations fortes, il y a des tensions familiales, on est stressé d'entrer dans la vie