En quoi le rapport à la normalité est-il bouleversé par le handicap
Elle créer un « carnet de discussions » afin de faire renaître le dialogue dans cette famille qui se refuse à la communication. Elle établit des réponses aux problèmes rencontrés par chacun « elle agissait cliniquement, comme un soldat dans la bataille » ; dès qu’un semblait résolu, elle le rayait de la liste. Elle s’était adaptée son épreuve. Néanmoins, la mort de l’enfant marqua une rupture, elle qui pensait l’avoir oublié, comprend dans la souffrance ce que son aîné ressentait. Cet enfant était aussi « [son] frère ».L’aîné lui, se concentre sur « le plus faible » pour le protéger, il utilise ses capacités sensorielles au profit de l’enfant, « frotte des épines de pins dans ses mains et les porte à son nez ». L’aîné « serait [les] yeux » de …afficher plus de contenu…
Ensuite, Il essaye de s’adapter au placement de l’enfant, et de se protéger de cette rupture affective qui est trop douloureuse. Cela se traduit par des conduites d’évitement, « il s’obligea à garder la tête tournée vers la vitre, dans un brouillard » lorsque l’enfant se trouve dans la voiture pour les vacances, il ne veut plus de ce lien destructeur qui est promis à l’effacement dès la fin des vacances : « accepter de le voir c’était détruire d’un coup le travail de vaillance. Cela voulait dire se coucher à terre et mourir ». Il souffre de cette « adaptation » et est pris de regrets et de remords, lorsque l’enfant revient il ne peut s’empêcher de « se jeter » sur lui et de lui murmurer ce qu’il voit autour de lui mais c’est le choc, l’enfant ne laisse plus réapparaître le « rictus » qu’il pouvait avoir dans le temps, l’absence de l’aîné l’a