En quoi la vie que mène Wang-Fô propose-t-elle une utopie ?
Wang-Fô, vieux peintre, et son disciple Ling errent le long des routes du royaume de Han. Véritable amoureux du monde et de ses caractères esthétiques et poétiques, Wang-Fô s'arrête la nuit pour contempler les astres, le jour pour regarder les libellules. Toutefois, malgré son aspect inoffensif,
Wang-Fô est amené avec Ling au palais de l'empereur et est mis à mort par les gardes de ce dernier.
Il l’accusait d’imposture, jugeant …afficher plus de contenu…

Il donne parfois le sentiment d'être dans un autre monde, de s'oublier lui, et ceux qui l'entourent, comme lorsqu'il représente la femme Ling en costume de fée parmi les nuages du couchant, un présage de mort. Il est celui qui traduit le mieux ce qu'il voit et en même temps, celui qui manque le plus cruellement d'empathie pour le réel. Mais c'est par cette soif de beauté qu'il s'accomplit en tant qu'artiste.
2) valeurs fortes
« Pauvre, il dédaignait pourtant les pièces d’argent, préférant troquer ses peintures contre une ration de bouillie de millet », comme le montre cet extrait Wang-Fo n'accorde pas de valeur particulière …afficher plus de contenu…

Cela correspond à l'esprit adopté par Wang-Fo, il n'accorde d'intéret qu'au beau et à son Art, le reste importe peu.
3) relation fusionelle avec son disciple
Relation très forte entre le maître et le disciple : ce dernier porte un respect incomensurable à son maître avec qui il vagabonde dans tout le royaume de Han à la recherche de sujets. Ce caractère utopique de la vie de Wang Fo s'affirme notamment par le fait que Ling va lui-même se présenter comme son disciple, tant il admire Wang Fo. Il est réellement honoré de marcher aux côtés d'un tel artiste. En l'acceptant comme son disciple, Ling comprenait que « Wang-Fô venait de lui faire cadeau d’une âme et d’une perception neuve ». Il lui avait offert la possibilité de découvrir