Sujet : L’archivistique est-elle une science auxiliaire de l’histoire ?
L’histoire, définie comme une science qui étudie les faits; les évènements; voire leur ensemble, est la construction d’une image du passé par les historiens.
Toutefois, elle n’est pas seulement une réflexion sur le passé. Elle se fait aussi à partir de sources selon une méthode évolutive. Cette méthode s’appuie sur un ensemble de sciences dites auxiliaires qui l’aident à élaborer son récit. Ces sciences dites auxiliaires dont nous pouvons citer entre autre la diplomatique, la paléographie, l’archivistique, l’archéologie, la sigillographie, peuvent se définir comme l’ensemble des disciplines scientifiques, sociales, littéraires et philosophiques qui peuvent permettre l’exploitation ou la critique des sources utiles au travail historique.
Or l’archivistique, qui est la science de l’information qui traite de l’organisation et de la gestion des archives, a beaucoup évolué et ses activités se sont beaucoup diversifiées. Les archives, avec leur évolution, ont diverses utilités.
Cependant, compte tenu de son interdépendance avec l’histoire, l’on se pose la question suivante : l’archivistique est-elle une science auxiliaire de l’histoire? En d’autres termes, ne sert-elle qu’au travail historique? Ne peut-elle pas être définie comme une science à part entière?
Pour répondre à ces différentes questions, nous développerons dans un argumentaire illustré l’apport de l’archivistique pour le travail historique d’abord, et ensuite l’apport de l’archivistique pour les autres sciences ainsi que nos activités quotidiennes.

« Le dix-neuvième siècle a été le siècle le plus important concernant la recherche historique. Les historiens de l’époque considéraient les archives comme d’énormes dépôts du passé et étaient fascinés par les prospectives qui s’y présentaient pour leurs recherches. Des documents d’archives étaient considérés comme des fonds privilégiés et basilaires