En quoi les pensées peuvent-elles influer sur les choses extérieures ?
Nous étudierons ce texte en trois parties, dans la première partie nous analyserons la première phrase, dans la seconde partie, la deuxième phrase puis dans la troisième partie, la dernière phrase.
Dans un premier temps, nous remarquons que Descartes donne une définition et énumère des exemples de ce qu’il appelle « pensées ».
Celles-ci sont pour lui tout ce qui se rapporte à l’homme et plus précisément à l’âme, comme la réflexion ou les cinq sens, les pensées nous sont donc propres, elles nous appartiennent et nous les dirigeons comme bon nous semble. L’auteur dit d’ailleurs « qu’il n’y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées », c’est-à-dire que les seules choses que nous maitrisons totalement sont les actes de l’esprit, elles ne peuvent nous échapper ni nous être substituées par quelqu’un d’autre, contrairement aux choses extérieures, qui sont, elles, à portée de chacun. Les pensées sont donc intimement nôtre, elles font ce que nous sommes à chacun et varient selon les personnes, les goûts et les mentalités, elles nous déterminent chacun différent des autres et nous caractérisent personnellement.
De plus, les pensées nous permettent de réfléchir, de nous forger nous même une opinion sur une chose ou une autre, ou encore d’engager une réflexion sur un sujet tel que, en quoi quelque chose peut-il être vrai ou non, qu’est-ce que le bien et le mal, afin que nous nous posions de bonnes questions. Par le biais