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Dans Notes et Contre-notes, ouvrage de 1966, Ionesco exprime son point de vue sur le fait que le théâtre est une chose tout à fait différente de la littérature. En effet cet auteur est d'autant plus impliqué dans ce débat puisque son théâtre repose sur l'absurde et donc par conséquent ne contient pas particulièrement de nombreuses répliques contenant les plus belles éloquences des mots. Mais pour tenter de prouver et répondre à la citation de Ionesco nous allons premièrement examiner les différences entre théâtre et littérature « classique », notamment en observant ou le théâtre surpasse les autres genres et vice versa. Puis nous analyserons l'impact du théâtre sur les spectateurs.

Pour commencer nous pouvons dire qu'un texte théâtrale n'est qu'un squelette, que le texte est en quelque sorte une étape primaire avant une croissance plus riche, et c'est par cette particularité du texte que le théâtre est un genre totalement à part des autres genres de littérature. Le texte théâtrale est en effet fait pour être jouer. A la différence des textes de littératures « classiques », laissant exprimer avant tout l'imagination, ou chaque lecteur est en droit d'idéaliser chacun de ses personnages et de le faire vivre, le texte théâtrale, lui, impose un choix dans notre liberté, c'est à dire que l'auteur est en droit d'imposer un décor très détaillé, d'imposer un style vestimentaire particulier, d'imposer des gestes, des mouvements, des mimiques à ses personnages, dans le but de produire exactement ce qu'il souhaite, en quelque sorte l'auteur nous manipule.
Mais cette manipulation offre une aide précieuse à la prochaine étape de l'œuvre, c'est à dire la représentation. Une offre donné en particulier au futur metteur en scène, car une fois le texte écrit l'auteur « abandonne » sa pièce pour la léguer au monde de l'art théâtrale. En imposant ces contraintes il souhaite que ses idées ne soient pas pas « bafouer » lors de la représentation. Car en effet