Depuis longtemps déjà, un grand nombre de philosophes se sont intéressés à définir ce qui pouvait différencier l’homme de l’animal. Par-là, on laisse comprendre qu’il y a au moins une caractéristique qui différencie ces deux êtres vivants. Comme nous avons pu le voir précédemment, l’homme est conscient de son existence, il est doté de la raison, mais pas seulement. En effet, l’homme acquiert au cours de sa vie une technique pour manier les outils. Celle-ci signifie la capacité dont dispose l’homme à créer des outils lui permettant d’agir sur la nature et de la modifier avec une grande efficacité. Ainsi, la technique est créée et utilisée par l’homme. La technique est ainsi l’outil de transformation de la nature et de création de la culture.
L’outil signifie un instrument de travail grâce auquel on peut mettre en œuvre notre technique. Le travail, qui vient du latin tripaliare, qui veut dire « tourmenter avec un tripalium (un instrument de torture ou pour ferrer les animaux)» signifie l’action que l’homme entreprend pour transformer la nature, pour l’adapter efficacement à ses besoins.
C’est pourquoi nous allons ainsi nous interroger sur le problème suivant : En quoi la technique n’est-elle qu’humaine ? Pour cela, nous verrons tout d’abord la distinction de l’outil entre l’homme et l’animal. Puis, nous observerons que l'outil permet de façonner la matière et de se transmettre de père en fils. Enfin, nous analyserons en quoi l’outil protège l’homme.

Tout d’abord, nous savons que le premier outil de de tout vivant (végétal, animal, humain) est son corps, donc la forme sous laquelle il apparait dès sa naissance. Il y en a donc certains qui possèdent des « pattes et mandibules » qui leur permettent de survivre. Ceux-ci ne peuvent pas travailler la nature. Il y a l’homme (l’humain) dont l’outil est le prolongement de son corps puisque celui-ci s’est approprié une technique grâce à sa culture, pour le maniement de cet outil.

On comprend bien que la technique