Romancière Française de la fin du XX ième siècle et du début du XIX ième siècle, Alice Ferney, de son vrai nom Cécile Brossoley, publie, en 1997, Grâce et dénuement, un roman qui nous raconte le vie menée par un camp de Gitans vivant à la périphérie d'une grande ville sur un terrain privé. Ce clan, qui à pour doyenne Angéline, intègre peu à peu Esther, bibliothécaire, qui vient faire la lecture aux enfants tous les Mercredis pour leur lire des œuvres issues du patrimoine littéraire. A travers ce livre, la vie de ces gens nous est présentée dans les moindres détails et finalement leur monde nous devient de plus en plus attachant, mais en quoi ce livre nous donne-t-il un portrait attachant du monde des gitans? S'il est vrai que le monde des gitans nous est attachant au fur et à mesure de leur aventures, et du temps qui passe, il est aussi vrai que leur façon d'être et leur façon de vivre nous est parfois inhumain, mais leur force de caractère nous donne envie de les connaître un peu plus et d'entrer en quelque sorte dans ce monde quelque peu repoussant mais d'une façon attirant.

Les gitans, dans ce livre, ont une façon de vivre que nous ne pourrions pas avoir ni même supporter. En effet, le camp vie sans électricité, sans eau courante et sans aucun matérialisme. Les choses du quotidiens que nous pratiquons comme avoir une hygiène quotidienne leur est impossible (« Jamais ils n'auraient cru qu'elle se baignait tous les quinze jours », page 141) ou même rien que le fait d'avoir chaud l'hiver leur est aussi impossible ( « le froid », page 134). Leur façon de vivre nous serait invivable et en lisant on pourrait même en venir à ce poser la question « Mais comment est ce qu'ils font pour vivre ainsi? », mais cela va aussi nous faire ressentir de la pitié envers eux. Cette pitié ressentie n'est pas seulement sentie à cause de leur vie différente mais aussi à cause de leurs difficultés dues à ce manque.

Leur précarité les conduit à des difficultés au niveau