Jean est un homme bien typique qui touche la fin de sa quarantaine. Il était autrefois patrouilleur au sein des forces policières de la ville de Gatineau mais à la suite des requêtes récurrentes de sa femme, inquiète pour sa sécurité, il se résigna à intégrer un poste de bureau. Il n’a pas été au front de révolutions dignes d’un livre d’histoire, mais est toutefois fier de ce qu’il a honnêtement accomplit au cour de sa vie. Il possède plusieurs valeurs conservatrices et a très bon cœur. Entouré de plusieurs amis, il intervient souvent dans des dossiers policiers en dehors de son travail dans l’espoir que certains cas pourront être réglés sans que des arrestations soient faites.

Julie ressort, elle aussi, peu de la norme. Elle fait ce qu’elle aime de sa vie, c’est à dire aider les gens qu’elle rencontre de mieux qu’elle le peut. Elle porte parfois main forte à Jean dans ses petites interventions personnelles mais taches toutefois toujours que celles si n’entre pas en conflit avec son emploi en tant que travailleuse sociale. Elle est une femme très ouverte qui se bat souvent pour de multiples causes humanitaires.

Georges, lui, est le personnage qui ressort du lot. Il a passé son enfance dans une grande famille d’un quartier légèrement défavorisé où il a hérité des valeurs discriminatoires de son père. Récemment, il a du emménager dans un quartier plus diversifié que son précédant pour suivre la relocalisation de l’usine à laquelle il travaille. Maintenant exposé à de nouvelles cultures qu’il a du mal à comprendre, il insulte et menace constamment ceux parmi ses voisins qui ne partagent pas sa couleur de