Emma bovary
L’inutilité du détail que comme nous avons lu chez Barthes va devenir utile, c’est l’effet du réel. Toute la description sert à : - En tant que lecteur produire la sensation qu’on peut observer tout ce qu’Emma voit - Remarquer la différence entre le monde d’Emma et celui auquel elle est en train d’entrer (la différence entre la bourgeoisie et l’aristocratie)
Au bout d’une table parmi les femmes se trouve le beau-père du Marquis. Emma voyait en lui « quelque chose d’auguste » et le narrateur ajoute « il avait vécu à Cour et couché dans le lit de la reine ». Donc, toute la valeur qu’Emma trouve dans l’aristocratie est extérieure et liée aux plaisirs et malgré l’aspect phtisique du beau-père du marquis il semble « auguste ». Le lignage est dans le sang.
Emma commence à découvrir un monde qui ne connaissait pas Elle commence donc la description de l’intérieur du salon, et surtout de la table et de la nourriture, qui était aussi un symbole de richesse. « les pattes rouges des homards dépassaient les plats, de gros fruits dans les corbeilles à jour s’étalaient sur las mousse, etc.… » Et deux paragraphes après le narrateur reprenait : « Elle n’avait jamais vu de grenades ni mangé d’ananas. Le sucre lui parut plus blanc et plus fin que d’ailleurs. ». Elle commence ainsi à faire des comparaisons avec ce qu’elle connaissait.
Gustave Flaubert est un écrivain français réaliste (1821/1880). Dans ses œuvres, il sait décrire avec lucidité les comportements de la société de l’époque en mettant en scène une galerie de personnages médiocres. Dans son roman Madame Bovary , il dénonce la bêtise d’une époque bourgeoise à travers la vie monotone d’une jeune fille romanesque nommée Emma qui rêve d’une nouvelle vie. Grâce à un évènement majeur