Emile zola
I. Une foule sublimée
a) Une entrée en scène
Mise en avant de l’arrivée de la foule par valorisation positive : « élan superbe », « terriblement grandiose » et par contraste entre le calme qui précède l’apparition (« paix morte et glacée de l’horizon ») et le bruit assourdissant à son arrivée (« chants », « grande voix », «éclat assourdissant…»). Métaphore filée : route/ torrent, présente la foule comme puissante, impressionnante et qui ne peut être arrêtée.
b) Un flot humain que rien ne peut arrêter
Insistance sur l’impression que la foule est constituée d’hommes tellement nombreux qu’ils en deviennent innombrables et que l’ensemble qu’ils composent semble ne pas avoir de fin : figures d’amplification : hyperboles : « flots vivants qui semblaient ne pas devoir s’épuiser »/ « toujours (…) se montraient de nouvelles masses noires »/ « enflaient de plus en plus ».
Insistance sur l’indétermination : la foule devient un être en elle-même, toute particularisation est exclue : « flots vivants », « masses noires », « tempête humaine », « petite armée ».
c) Un concert humain
Bientôt, la foule ne s’identifie plus qu’à un chant, elle s’efface au profit de la Marseillaise qui la résume et la représente.
Hyperbole : « La Marseillaise emplit le ciel »/ « à tous les coins de la vallée »/ « rugissement populaire ».
Expression du haut degré à travers valorisation : « géantes », « monstrueuses », « notes ardentes ».
Comparaison : « comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes ».
II. Une nature complice
a) Une nature personnifiée
La nature est présentée comme humaine alors même que les hommes se confondent en une seule « masse » : « la campagne endormie s’éveilla », « elle frissonna », « elle retentit jusqu’aux entrailles » (elle est donc composée de la même manière qu’un être vivant).
b) Quand l’homme et la nature ne forment plus qu’un
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