28/09/2013
Une demande de consommation (essentiellement une demande des ménages), une consommation intermédiaire (destinée au secteur productif), les investissements (destinés à augmenter, modifier, les capacités de production = FBCF)
614680180975
Y+M = C + I + X +/- variation des stocks
(VA+CI) + M = (CF + CI) + FBCF + X
Pour mesurer le niveau de l’activité, il ne faut pas comptabiliser plusieurs fois les mêmes agrégats.
Par ex, Toyota a un produit fini : une automobile. Et, il y a un ensemble de pièces qui sont réalisées par des intermédiaires. Le travail du constructeur est d’assembler les différents éléments pour en faire une voiture.
Admettons que la production d’une voiture vaut 1000 unités monétaires. Cela signifie-t-il que ces 1000 proviennent de l’activité du constructeur ? Non. Dans ces 1000, il y a d’abord les différents composants qui entrent dans le produit (moteur, pneumatique, vitre…). Cette production, qui a été acquise par Toyota, entre dans la valeur du produit qui sort de l’usine.
Michelin produit des pneumatiques. Pour chaque voiture, il faut 4 pneus que les constructeurs automobiles vont acheter. Pour Michelin, c’est une production de pneumatiques. Pour Toyota, il s’agit d’une consommation intermédiaire (ces pneus vont assembler la voiture afin d’en faire un produit fini).
Si on mesure au niveau de l’ensemble économique la production de Michelin, et la production de Toyota, on a comptabilité deux fois les pneumatiques. Il faut donc retirer l’ensemble des consommations intermédiaires (valeurs des biens et services qui rentrent dans la production finale) afin de mesurer la production effective.
Ce qui rentre dans les 1000, c’est l’ensemble des productions acquises par le constructeur pour constituer son produit fini (CI). Ensuite, ce qui reste de la production, cela s’appelle la valeur ajoutée. La VA exprime la valeur de la production effective.
Qu’est-ce qui rentre dans la VA ?
Ensemble des coûts de production (au-delà de la