Emancipation des femmes dans le sport
En 1936, le Front Populaire facilite l'accès aux loisirs sportifs pour le plus grand nombre: aller à la mer, au ski, etc., devient une nouvelle mode.
La Seconde Guerre mondiale ouvre la voie à de nouvelles transformations. Les citoyennes françaises obtiennent le droit de vote pour les élections de 1946. Micheline Ostermeyer, triple médaillée d'or (poids, disque, saut en longueur) aux Jeux olympiques de 1948, à Londres, devient un symbole de la femme sportive.
Des modes d'appropriation multiples
A partir des années 1960, plusieurs genres de sportives se dessinent progressivement :
la femme qui adopte le modèle masculin. les féministes, qui préfèrent le modèle féminin et rejettent le modèle masculin. les pratiques masculines qui se féminisent le sport féminin qui n'est plus comparé au modèle masculin.
Les années 1960 à 1980 mêlent ces différents modèles.
Tout au long du XXe siècle, l'histoire du sport féminin est celle d'un long combat contre la misogynie. Le sport n’est pas seulement un terrain de jeu, c'est aussi un terrain de luttes idéologiques. L'affirmation de la femme dans la société moderne française est passée entre autre par le sport, objet médiatique par excellence.
Le sport: un terrain de combat permanent contre la misogynie
"Le degré de liberté d'une société se mesure aux droits qu'y ont les femmes" écrit Dominique Desanti. L'engagement en nombre de femmes dans le sport est encourageant...
Si à ce jour aucune d'entre elles n’a exercé la fonction de chef d'Etat en France, plusieurs ont endossé celle de ministre des sports (E. Avisse, D. Bredin, M. Alliot-Marie, M. G. Buffet, et aujourd’hui Rama Yade). Reste à savoir s’il s’agit d’une volonté de démocratiser le milieu sportif, encore profondément misogyne, en ne le réservant plus seulement aux hommes, ou si l’on donne aux femmes un ministère jugé peu important, ou du moins peu