Eloge de l'ombre
L’auteur developpe un certain plaidoyer sur l’esthétique de l’ombre propre à la civilisation japonnaise à travers de nombreux éléments : objets, mobiliers, espaces intérieurs, architectures, vêtements, au théâtre..Il y défend sa culture ancestrale qui s’est fondée sur la manière d’apporter de l’ombre dans ces éléments, à contrario de la civilisation occidentale et son gôut pour la lumière: brillance du métal, transparence du verre, la volonté que les matériaux soient exempt de traces et de profondeurs, les espaces qui se doivent d’être lumineux...Il défend le fait que l’ombre apporte le mystere et le charme nous permet de comprendre pourquoi les japonais préfereront le jade au diamant, plus prisé des occidentaux, l’utilisation du papier translucide pour les cloisons, plutôt que du verre transparent, ainsi qu’une reflexion sur le matériau unique que sont les laques. La recherche de l’ombre prime sur celle de la lumière, il y a là une recherche d’esthétique dans le quotidien.
Une critique s’élève alors sur l’influence de l’industrialisation sur la société japonaise de l’époque, et à travers celà sur l’occidentalisation du japon entrainant l’effacement des traditions japonaises. Le pinceau disparaît au profit du stylo, le papier utilisé n’est plus japonais, les apareils phoniques et visuels (cinéma radio) qui sont adpatés à des pratiques occidentales, la lumiere électrique que l’on utilise désormais pour le théatre lui fait perdre toute son esthétique. L’industrialisation