Elevage_bovins_engraissement
Introduction
L’évolution de la production des viandes rouges entre 1990 et 2006 a été marquée par un équilibre entre l’offre et la demande exprimée, se traduisant par une augmentation moyenne de 1% par an pour atteindre 350.000 tonnes environ.
Selon la stratégie d’élevage élaborée pour l’horizon 2020, la production de viande rouge devrait connaître un amélioration à un rythme plus élevé (1,16% par an) pour atteindre 440.000 tonnes en l’an 2020.
Face à cette situation, le secteur de production de viandes rouges notamment bovines devrait connaître un développement important basé sur une transformation des élevages existants en unités d’engraissement rationnelles assurant une meilleure productivité et par conséquent, une amélioration de la consommation à travers la diminution des prix de revient du Kilogramme de viande produite.
La présente étude se propose de mettre en relief la rentabilité financière d’un élevage de 100 taurillons dans des conditions rationnelles.
L’exemple traité permet de tester 3 rations d’engraissement.
I.1 ASPECTS TECHNIQUES
I.1.1 Choix des animaux
L’effectif à engraisser est de 100 taurillons par an répartis en deux bandes de 50 taurillons chacune. Les dates d’entrée et de sortie des animaux seront déterminées en fonction de la conjoncture du marché.
Le choix de l’âge et du poids à l’entrée de l’atelier d’embouche est un élément capital pouvant influencer la rentabilité de l’élevage. En effet, cette dernière doit théoriquement augmenter en parallèle avec l’efficacité alimentaire.
Donc , l’objectif recherché est d’optimiser l’efficacité alimentaire à travers le choix approprié de l’âge, du poids et de la conduite technique de l’atelier, lequel choix est dicté par les paramètres liés à l’évolution de la croissance des animaux : poids et gain de poids journalier. En effet, pour ces paramètres, il conviendrait de rappeler les éléments suivants (figure 1) :
I.1.1.1 La courbe de