Electre de jean giraudoux
LA QUÊTE DE LA VERITE.
C'est le thème principal de la pièce. Électre vient du grec Elektra qui signifie « la lumineuse ». En fait, Électre est là pour faire la lumière sur les événements, faire éclater la vérité. Grâce à sa présence, de nombreux personnages vont se révéler et faire éclater « leur » vérité, comme par exemple la petite Agathe dans l'acte II, 6. De plus, Électre et Égisthe se déclareront au fil de la pièce.
Le personnage du mendiant (à la fois dieu, mendiant et metteur en scène) contribue à rétablir la vérité. C'est lui qui explique comment se déroule l'histoire« l'histoire du poussé ou pas poussé », qui raconte le meurtre d'Agamemnon mais aussi celui d'Égisthe et de Clytemnestre.
La dernière scène montre bien qu'Électre, en rétablissant la vérité, s'est maudite et dépossédée, décimant la ville. L'éclat de cette vérité était trop violent. La dernière réplique « Cela a un très beau nom, Femme Narsès, cela s'appelle l'aurore » termine la pièce sur une ambiguïté délicieuse.
RESUME :
L’intrigue :
Acte I.
L’action commence le jour où la princesse, Electre, doit épouser le Jardinier. L’exposition se poursuit pendant quatre scènes. Après la visite commentée du palais des Atrides (scène 1), Oreste recueille l’opinion du Président sur Electre (scène 2), celle d’Egisthe sur les dieux et sur Electre, le seul être aujourd’hui dans Argos à « faire signe aux dieux » (scène 3), puis il voit Electre et Clytemnestre, qui déjà se querellent sur la question du « poussé ou pas poussé » (scène 4). Oreste écarte le Jardinier (scène 5), se fait reconnaître de sa sœur (scène 6) et leur duo plus que fraternel (scène 8 et 10) est interrompu par Clytemnestre (scène 7 et 9) intriguée par la présence de cet inconnu, et par Egisthe qui vient d’apprendre qu’Oreste s’est échappé (scène 9), grâce à quoi Clytemnestre devine que cet inconnu est son fils (scène 11). Mais déjà Electre, inconsolable de la mort de son père, a « pris la piste » et