Electre, Acte 2 scene 6
Electre, Jean Giraudoux
Acte 2 scène 6 : Agathe et le Président
Lecture analytique :
Introduction :
-Une scène de comédie qui contraste avec cette pièce tragique = une scène de Vaudeville (théâtre de boulevard comique utilisant le trio mari/femme/amant)
- Traite de l’infidélité d’Agathe, mais fait aussi avancer l’enquête d’Electre = révèle le nom de l’amant de Clytemnestre
- Grandes tirades d’Agathe, une scène de haine qui se découpe en plusieurs parties : - la condition d’une femme mariée = un sacrifice quotidien pour un être suffisant - tirade sur la remise en cause « je suis jolie et il est laid » = sa soumission se trouve injustifiée - raillerie sur la condition du président + ttes les façons de tromper son mari
- comédie = effet de rupture avec la tragédie
- haine= on rattrape la tragédie
Giraudoux la définit comme une « tragédie bourgeoise », une oxymore.
1. Une parenthèse comique, un effet de rupture par rapport à la tragédie
Univers tragique de la pièce = éléments de comédie. Comique de situation, prosaïsme de l’adultère. Réaction bourgeoise figée.
a) Des personnages bourgeois
¤ Assiste à un règlement de compte conjugal, un thème privilégié de Giraudoux (qui ne valorise pas image du couple légitime, sauf dans Amphitryon 38)
¤ Opposition grandeur de la tragédie / perso de cette scène
¤ Agathe revendique l’adultère. Elle appartient à une humanité moyenne et échappe aux malédictions des grandes familles.
¤ « nous nous tuons » = image métaphorique. Mort + haine sont pour les grands.
¤ Agathe est un double de Clytemnestre à une humanité moyenne, elle n’a pas le besoin de tuer (juste violence verbale).
¤ Réécriture à l’intérieur même de la pièce (esthétique du contraste)
b) Une réalité prosaïque
¤ Réalités de la vie conjugale
¤ Agathe fait tous les reproches que l’on peut faire à un mari. Elle parle au nom de toutes les femmes : « nous »
¤ Avant Clytemnestre parle de liberté et