Eldorado
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← « Les hommes, dit l’ange Jesrad, jugent de tout sans rien connaître : tu étais celui de tous les hommes qui méritait le plus d’être éclairé. »
Dans ce chapitre, Zadig vit des aventures invraisemblables avec l’ermite qui n’ont ni queue ni tête comme l’a bien résumé Julian.
Mais tout s’explique quand l’ermite se transforme en Ange, l’ange Jesrad.
L’ange explique à Zadig qu’il est important de se faire à l’idée que le mal est un élément nécessaire dans ce monde et que dans le mal, y ressort toujours du bien.
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-> « Mais quoi ! dit Zadig, il est donc nécessaire qu’il y ait des crimes et des malheurs, et les malheurs tombent sur les gens bien ? – Les méchants, répondit Jesrad, sont toujours malheureux : ils servent à éprouver un petit nombre de justes répandus sur la terre, et il n’y a point de mal dont il ne naisse du bien. »
Il lui explique aussi qu’un monde sans mal, ne peut exister que dans le « paradis », « dans la demeure de l’Être suprême, de qui le mal ne peut approcher. »
Il lui explique qu’il n’y a pas de hasard et que les évènements qui arrivent doivent arriver.
Cette rencontre est essentielle à l’ensemble du conte, car grâce à cette rencontre, toutes les mésaventures que Zadig a vécues prennent un sens.
Et l’ange en le quittant, le guide vers Babylone, où il devinera toutes les enigmes et sera proclamé roi