Elaboration d'un wisky
Le maltage :
Le maltage consiste à faire germer l'orge en l'étalant et en l'humidifiant durant une dizaine de jour. L'orge fabrique une enzyme, la maltase, qui casse l'amidon contenu dans le grain. Le maltage peut être stoppé de deux façons : par séchage dans des fours fermés en Irlande, et par un feu alimenté de tourbe en Écosse, ce qui donne au whisky une partie de son caractère. Ensuite, le malt est broyé en une sorte de farine, appelée " grist ".
Le brassage :
Le grist est mélangé avec de l'eau chaude provenant de la source ou d'un puit propre à chaque distillerie. L'eau a une importance primordiale car elle va donner au whisky le " goût " des sols par lesquels elle est passée, apportant ainsi des arômes tantôt minéraux tantôt tourbés selon les lieux. Le brassage transforme l'amidon en sucre qui va fermenter. Le brassage se fait dans des cuves en bois appelées " mash tun ". Une fois brassé, le mélange prend le nom de " wort ".
La fermentation :
On ajoute ensuite au wort des levures pour déclencher la fermentation alcoolique. À ce stade, le whisky ressemble beaucoup à la bière, et il arrive d'ailleurs que certains brassins soient finalement transformés en bière, et non distillés.
La distillation :
Le mélange subit une double (Écosse) ou une triple (Irlande) distillation, dont le but est de séparer l'eau de l'alcool. On utilise d'abords de grands alambics en cuivre à large base dont le nom est " wash stills ". Le principe est le même pour tous les alambics : le liquide à distiller est chauffé, puis les vapeurs d'alcool sont regroupées et refroidies. Ensuite, on recommence l'opération dans les " spirits stills ", alambics de forme différente ou l'alcool est affiné. Les têtes (le début de la distillation) et les queues (la fin de la distillation,