El desdichado de nicolas de gérard de nerval
Tristesse et deuil sont également élevés aux extrêmes par l’emploi de l’article défini, comme si le poète apparaissait comme l’incarnation même de ces trois adjectifs. Le second vers développe aussi l’idée du deuil et de la perte, au moyen d’une image « Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie ». Celle-ci renvoie au contexte moyenâgeux et héroïque suggéré par le titre (le Prince d’Aquitaine pourrait désigner le personnage historique du Prince Noir, qui vécut au XIVème siècle), mais …afficher plus de contenu…
Les vers trois et quatre continuent avec les notations positives : si le Pausilippe et la mer d’Italie venaient rompre avec l’atmosphère sinistre de la première strophe, ces vers introduisent fleurs et végétaux, suggérant ainsi la renaissance. La « Fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé », mise en évidence par l’italique pourrait être l’ancolie, selon une notation manuscrite de Nerval, mais il vaut mieux voir dans ces notations végétales des métaphores renvoyant à l’amour, à la femme aimée (la fleur, la rose), à l’union harmonieuse des amants : deux éléments, l’un masculin, le « pampre », l’autre féminin, « la