Le 29 juillet, la nuit des longues cannes, mon père habia assisté à la réunion convoquée par le recteur et le professorat du collège national de Buenos Aires. Le débat parecia décanté : l'immense majorité se montrait d'accord en soutenir la position officielle de l'université et rejeter, par conséquent, l'intervention dictée par la loi militaire d'Ongania. Habia commencé à faire nuit, et mon père aplaudia les mots des professeurs les plus combatifs, était enthousiasmé avec les interventions de quelques compagnons de la Fede, et pensait aussi qu'il allait être heure de retourner au mètre si queria arriver à temps pour dîner. De tôt, d'un des appariteurs j'entre au salon de séance plénière et je m'approche pour lui chuchoter des mots au recteur, qui parecio s'inquiéter et murmure quelque chose à l'audition du vice-recteur. Ce permanecio dans son siège, bien que comenzo à déplacer les mains dans toutes directions, comme s'il cousait un fil invisible. Le débat je conclus de manière dépêchée quelques minutes ensuite, et les nouvelles je suis propagé alors entre les présents : la policier habia entourée le bâtiment. Quelqu'un a dit que convenia que les élèves seraient retiré sans en changeant d'échelle, et plusieurs étudiants ont réagi en criant qui pensaient rester se là et faire tout le scandale qu'elles voudraient. Mon père doutait et échange des avis avec trois amis. Un était partisan de rester se et attendre un peu. Autre insistia en aller jusqu'à la porte et provoquer aux agents. L'autre recommandait d'être prudemmentprudentement allé. Il n'y a pas eu du temps pour qu'ils examinent : tandis que des professeurs et des élèves avançaient par un couloir, sont arrivés jusqu'à l'intérieur du collège les haut-parleurs de la policier. Le son provenia de la rue Bolivar. Une voix nasale et métallique les exigia à tous les occupants du bâtiment qui l'évacueraient dans un maximum de vingt minutes, ou dans le cas contraire la policier se obligée d'entrer par la force.