Einstein, science et politique
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« Tout au long de son existence, Albert Einstein s’est autant intéressé à la politique qu’à la science » Albert Einstein est né dans une ville où il n’apparaît aucune hostilité vis-à-vis de la religion juive, ce sont des allemands comme les autres. A 7 ans, Albert intègre l’école. On pourrait croire que Bismarck se cache derrière chacun des maîtres qui semblent vouloir dresser une armée d’enfants soumis et malléables. La curiosité, l’enthousiasme et l’esprit critique sont bannis. Albert déteste se mêler aux autres enfants, des remarques assassines émanent quant à son origine. Il a 12 ans, il devient un adorateur de la libre pensée. Il cherche avant tout les clés de l’univers. En 1894, la famille déménage à Pavie en Italie. Il ressent vite un manque alors qu’il pensait en avoir fini avec les niaiseries de l’attachement familial. Il a perdu le sens du bonheur et tombe en dépression nerveuse. Albert, une graine d’anarchiste, est expulsé. Il abandonne la nationalité allemande. Einstein revit, il est libre. Cette désertion constitue le premier mouvement d’insoumission mais aussi le premier acte politique d’Einstein qui affirmera avoir deux passions dans l’existence : la science et la politique. C’est une pensée politique précoce, qu’il développera, seul contre tous ou presque, dans les périodes de guerres qui s’annoncent. Einstein a 24 ans, il a envie d’en découdre avec les idées arrêtées de son temps. Il fonde, avec Maurice Solovine, l’ « Académie Olympia », un centre de foisonnement d’idées. En 1909, il prend le poste de professeur à l’université de Zurich et Einstein devient une figure incontournable dans les milieux intellectuels de la ville. En 1911, Einstein déménage à Prague sans sa femme Mileva, il veut entrer dans la cour des grands. Il se trouve dans la capitale du bouillonnement intellectuel. Le savant a trouvé son éden, à la croisée des sciences, des arts et de la politique. Le judaïsme dans cette ville est tourné vers le questionnement intellectuel et