Ehpad
Situation : Il s’agit de l’observation d’une toilette au lit d’une personne ayant une bactérie multi résistante (BMR), réalisée par une aide-soignante, ainsi que la réfection du pansement au sacrum par l’infirmière. Cette personne a un antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC) ; elle est hémiplégique, donc totalement dépendante lors de la toilette. Cependant nous pouvions communiquer verbalement avec elle. Le résident est en isolement sur prescription médicale.
Observations : Auparavant, l’infirmière nous a réexpliqué que cette personne a une BMR, et donc que nous avions besoin d’une « surprotection ». Nous portions une sur blouse, des gants tout au long du soin, ainsi qu’un masque. Tout le matériel nécessaire est déjà dans la chambre et n’en ressort seulement dans des conditions particulières. Le circuit du linge est différent ; le linge est mis dans un sac à part (hydrosoluble) puis dans un autre de couleur différente pour éviter toute contamination. Le circuit des déchets est similaire. Le pansement et la toilette de cette personne se fait en dernier.
Difficultés : j’ai relevé 3 principales difficultés. Tout d’abord par rapport au sentiment de mal-être que le résident nous faisait ressentir en nous voyant « surprotégé ». on pouvait lire dans son regard une sorte d’anxiété, d’intimidation… le patient avait été informé de son infection lors de la détection, mais le renseignement n’a pas été renouvelé lors du soin. Dû à son état psychique, il est difficile de savoir si cette personne avait compris ou non et surtout s’en rappelait. Je me sentais, moi aussi, mal à l’aise face à ce regard, ce comportement.
Nous étions 3, l’aide-soignante, l’infirmière et moi face à ce patient pour la réalisation des soins. Avec du recul, je me suis rendu compte que nous ne tenions pas tellement compte de la personne. Nous discutions entre nous en pratiquant les actes. J’ai donc appris, que par la suite, je garderai une