Eglise de talant
L’extérieur : La présence d’une butte sur le terrain triangulaire alloué, permit à l’architecte de hisser son bâtiment afin qu’on puisse le découvrir à partir de la route située en contrebas, au Sud. Depuis cet emplacement l’église s’encadre dans le pied de la colline de Talant autrefois fortifiée et de son vieux clocher médiéval. Hormis les côtés Nord et ouest parfaitement rectilignes, le bâtiment se structure sur des cylindres de diamètres nettement différents. Ils déterminent 3 lieux distincts :
- une nef et ses annexes (sacristie, office) qui accole au parti rectiligne un vaste demi-cylindre.
- une tour oratoire indépendante de l’ensemble de l’édifice. Elle s’y rattache cependant par un couvrement plat transparent parce qu’en plexi glace. Ce couvrement protège un lieu de passage ou Narthex sur lequel s’ouvre l’entrée principale de la nef. L’église ne possède donc pas l’habituelle façade occidentale.
- enfin, une tourelle protégeant un escalier arrondit l’angle Nord-Ouest des parties rectilignes. Si les 3 cylindres sont couverts d’un même type de toit-terrasse fortement incliné, il n’en n’est pas de même des annexes et de la moitié Nord de la nef que recouvre une toiture complexe en forme de paraboloïde hyperbolique. Ce paraboloïde hyperbolique est en fait une courbe qui part du nord, c’est-à-dire de la tourelle paraclet, à l’horizontale puis qui est renversée petit à petit pour arriver au sud à la verticale dans l’axe du pilier de la nef qui supporte la croix. Cette forme est très utilisée par Le Corbusier par exemple dans son pavillon à l’exposition universelle de Bruxelles en 1958. Selon leur emplacement les baies se différencient encore plus que chacun des 3 ensembles : celle des tours prennent la forme de bandeaux verticaux qui évoquent les meurtrières des places-fortes mais dans une largeur plus importante. Les murs verticaux sont presque intégralement couverts de parois de verre dépoli. Par contre le demi-cylindre de la nef