Effort
Le muscle est rattachée par les os grâce à des cordons fixés sur ces os, appelés tendons. Il est constitués de milliers de cellules, appelées fibres musculaires. Ces fibres sont regroupés en faisceaux, ainsi appelés faisceaux musculaires. Ce sont des cellules plurinucléé car elles possèdent plusieurs noyaux et à l’intérieur de ces fibres musculaires, il y a des filaments permettant des contractions musculaires : dans chacune des fibres existent deux protéines différentes, l’actine et la myosine, qui ont les propriétés de pouvoir se contracter et se relâcher.
En se contractant ou se relâchant, elles « glissent » les unes sur les autres et font ainsi bouger le muscle. Seulement pour entreprendre cette action, ces fibres musculaires nécessitent une molécule appelée ATP, ou adénosine triphosphate.
Schéma d’une coupe transversale d’une muscle
La production d’énergie passe par la consommation d’énergie par le corps. L’ATP est une protéine qui capte l’énergie libérée par la dégradation des glucides. Les protéines sont une composante essentielle des muscles. Ainsi chaque cellule musculaire possède une certaine réserve d’ATP ( c’est ce qui nous permet d’agir rapidement avec force en situation d’urgence ou d’effort momentanée ). Cependant cette réserve naturelle est limitée et se consomme en seulement 2 ou 3 secondes. Mais les muscles possèdent d’autres types de réserves pour tenir le coup plus longtemps : la créatine phosphate et le glycogène. La crétine phosphate est un composé riche en énergie qui produit aussi de l’ATP. Sa présence lui permet de maintenir un effort intense plus long. Ensuite, le glycogène arrive : cette molécule de sucre présente dans les muscles, se dégrade en glucose et le foie produit à sont tour de l’ATP. Seulement ces productions d’énergies ne peuvent plus soutenir un effort supérieur à 90 secondes, ainsi elles s’effectuent en mode anaérobie, c'est-à-dire sans apport d’oxygène. La dernière production