Efficacité des dépenses gouvernementales
On peut dire que les « déficits sont toujours négatifs pour une économie » car ils sont les résultats de dépenses courantes s’inscrivant donc par conséquent dans la dette nationale sans produire de revenu.
La dépense courante mesure l'effort consacré par l'ensemble des financeurs du système au titre de la santé. Elle comprend l'ensemble des dépenses courantes effectuées par la Sécurité sociale, l'État, les collectivités locales, les organismes de protection complémentaire (mutuelles, sociétés d'assurances, institutions de prévoyance) et les ménages. Les dépenses en capital en sont donc exclues. d’un autre coté, il existe des déficits résultant de dépenses en capital qui peuvent être qualifiés de « positifs » car si ils sont administrés de manière stratégique et pensée ils peuvent produire un flux de revenus qui va entretenir et résorber la dette. Ainsi, les déficits de dépenses en capital relancent la productivité et améliorent la croissance à long terme pour l’économie d’un pays, contrairement au déficit de dépense courante qui ne produit aucun revenu.
Les dépenses en capital (pour la R-D) sont les dépenses annuelles brutes afférentes aux biens de capital fixe utilisées dans les programmes de R-D des unités statistiques. Elles devraient être déclarées intégralement pour la période dans laquelle elles ont eu lieu et ne devraient pas être comptabilisées comme un élément d’amortissement.
Afin de liée les deux notions, il est important de considérer l’aspect fiscal qui vient dicter une règle importante :
« Les dépenses courantes des gouvernements devraient être normalement équilibrées par les impôts »
Dans les économies actuelles, les politiques visant à réduire les déficits sont justifiées à conditions qu’ils soient suivit de programmes de dépenses en capital car la réduction de la dépense courante et l’augmentation de la dépense en capital sont étroitement liées.
Dans cet article, Brock discute de l’évaluation